Journal d'un jeune Ahau... [Principe des cadavres exquis.]

  • Comme
    l’eau murmurante qui s’écoule lentement dans la rivière , les derniers
    souffles de Zéphyr l’envoient vers d’immensément grand. Pourtant son
    âme ne peut se résoudre à quitter cette enveloppe argentée , ce corps
    magnifique Waxaklajuun Ub'aah K'awiil ou 18-Lapin car il sait qu’il n’a pas rempli son
    devoir……………….




    (19-lapin), il sort d'où celui là ?






  • Oh Mon divin, Oh mon dieu, créateur céleste et terrestre aide moi
    À retrouver la vigueur, la force de vie qui peu à peu se détache de moi
    Il a osé me laisser mourant, c’est pire que la mort par les armes
    En quelques secondes, démunie, de dieu je passe en homme en larmes.

    J’entends une voix cristalline se briser d’émotion
    Comme si une ode divine était victime d’agression.
    La rivière coule lente, un flocon d’argent trouble ma vision
    Étendue sur une indolente rive, c’est un dieu agonisant.

    Je ne peux me résoudre à périr, j’ai encore tellement à découvrir
    Et je sens cette chair humaine qui soudain me fait souffrir,
    Mes paupières bougent, la chaleur du soleil m’envoie sa clarté
    L’odeur virile d’un humain attire mes sens, éveille ma curiosité.

    J’entrouvre les yeux, juste un peu, sans qu’il puisse s’en apercevoir
    Mon instinct m’incite à me plonger au plus profond de son regard
    La bonté comme une aura de lumière l’enveloppe tout entier
    En va-t-il conscience, il est le futur des hommes, il est la clé.

    Chacun de ses cheveux sont des filaments de neige
    Et l’éclat de ses yeux brûle tel un vœu sur un cierge.
    Une beauté que le ciel aurait égarée de ses privilèges,
    Mais se tord le cri d’un secret sous ces larmes sèches.

    Des blessures rougissant la blancheur douce de sa peau
    Quand les gouttes sont de sang et que le cœur reste chaud
    Dans un corps froid, en étalant sur ses peurs du galipot.
    Alors une question sonne le choukpi de mon esprit jouvenceau.

    Comme il est beau, il me donne le vertige, mon cœur défaille
    Il est la perfection, en moi, saura-t-il trouvé la faille
    J’aimerais entendre sa voix, qu’elle brise enfin le silence
    Je sens en lui, des attentes, des réponses sur ma présence.

    Mon cœur se met en émoi, mon cœur se noie sous l’odeur
    De sa peau qui s’approche, j’aime cette douce tiédeur
    Il a la force, il a la puissance originelle, il pourrait me briser
    Un sourire, un seul sourire de lui et je vais céder.


    Mon cœur fondant comme un pétale de glace dans sa main,
    je sens que mes doigts de métal, longtemps simples assassins,
    Caressent une goutte que l’éternité laissa échapper de son sein
    Pour offrir aux jours de l’Humanité de plus beaux lendemains.

    Elle sera mes heures passée dans la salle d’attente du bonheur,
    Soupirant tel un verre cassé par le cœur latent d’un esprit faneur.
    Elle sera l’éphémère dans un monde qui n’a pour seigneur
    Que l’immuable érosion des secondes, un titre sans honneur.