Journal d'un jeune Ahau... [Principe des cadavres exquis.]

  • Je vous propose un nouveau jeu concours ;) Je vous rassure tout de suite il n'y en aura pas plus (aussi parce que je ne vais pas pouvoir suivre au niveau des récompenses) 8|


    Le principe est le suivant,

    • Nous racontons l'histoire d'un nouveau roi d'une cité Maya.
    • Une seule participation par jour
    • Minimum +-200 mots. (histoire de faire avancer l'histoire tout de même)
    • Attention à l'orthographe et aux fautes de grammaire flagrantes ;)
    • La forme, le style, les personnages secondaires sont libres.
    • Le personnage central est le jeune Waxaklajuun Ub'aah K'awiil ou 18-Lapin (sans blague) roi de Copan lors de l'age d'or de la Cité ;)

    A vos claviers ;)


    Ici aussi des petits cadeaux sont prévus pour les "gagnants"... :saint:

    Edited once, last by Yax ().

  • Dans une des pièce du palais de Copan :


    - Laaapin... Laaapin.....
    - J'en connais que mon père auraient sacrifiés pour moins que ça Balam Uk.
    - Pardon divin seigneur, les novices me donnent du fil à retorde... vous êtes attendu...
    - J'ai oublié quelque chose ?
    - Votre couronnement...


    Waxaklajuun se lève d'un seul homme enfile sa tunique d'apparat et se dirige d'un pas ferme vers la sortie... La journée allait être longue et il avait encore les restes de la veille qui lui pesait sur l'estomac... il faudrait qu'il demande au chaman un petit remontant pour tenir jusqu'au couché du soleil... et freiner un peu sa consommation l'Xtabentún.

    Au dehors, les derniers préparatifs donnaient à la ville un air de fourmilière dans laquelle un enfant venait de planter un baton.


    [A suivre]

  • L'enfant devait avertir le grand prêtre quand son bâton ne produirait plus d'ombre au sol. En effet, à cet instant, la cérémonie qui culminait avec le couronnement de 18-lapin devait commencer


    Malheureusement, le bâton avait été truqué, par la secte des bordéliques qui désirait semer le chaos sur toutes les terres environnantes, pour en prendre le contrôle en maître absolu. En effet, à la suggestion des "Chilam Balam kouilam", les "Bordéliques" avaient remplacés le bâton cérémonial par leur propre création. 18-Lapin allait se souvenir longtemps de cette journée qui aurait dû être le début d'un glorieux règne.

  • @wollowstone : Merci... je suis pas dans la... pour continuer maintenant :thumbup:


    Le soleil était maintenant au dessus de la pyramide du soleil et éclairait de ses rayon le jeu Ahau.


    Les dignitaires de la vallées était en rangées serrées devant lui... La gorge nouée sous le regard furieux des prêtres auquel il s'apprêtait à enlever une partie de leur privilèges au profit des marchands. 17-Lapin commença son long discours d'intronisation.
    Au fur et à mesure de celui-ci il prenait de l'assurance et seul le bruit de la jungle proche se faisait encore entendre. Même les enfants, conscients que quelque chose d'important était en train de se passer se taisaient.


    Au moment de conclure, il leva son sceptre et la perfidie des Bordéliques se joua sous ces yeux. Le sceptre était un faux. et éclairé par le prisme qui donnait au jeune ahau une apparence illuminée il se changea en serpent alors qu'il exhortait son peuple avec verve...


    Au lieu de se jeter sur 17-lapin (ce qui était probablement le but de l'opération), celui-ci mordit le prêtre qui tenait son Quipu devant lui avant de descendre les marches de l'esplanade causant un effet de foule qui faillit se transformer en panique générale...


    Les Bordéliques avait au moins réussi une chose... cette cérémonie partait en sucette.


    [A suivre]

  • Profitant du départ de son époux pour la cérémonie du couronnement, Criocaps en profite pour se faire une boisson au cacao, entrecoupé de miel et de cardamone verte. Elle prenait grand soin de bien parfaire le mélange qui lui était destiné, jouissant déjà de l'extase divine proche de l'orgasme que cette boisson revigorante allait lui produire. Et elle aimait faire durer cette ambiance, à demie réelle et à demie onirique.


    Mais diable, au moment même où elle approchait ses lèvres pulpeuses du vase qui contenait le résultat de son labeur, au moment même où ses sens s'endormaient, sauf ceux destinés à reconnaître les parfums de l'élixir, le bruit soudain qui provient de l'esplanade la fit sursauter. Non seulement le contenu déborde de la coupe de jade, non seulement Criocaps venait d'être privée du plaisir qu'elle avait si méticuleusement attendu, mais le chocolat déversé, tache sa belle robe. Cette robe là-même que lui avait offert son époux, butin de guerre emporté de son dernier pillage d'une cité voisine, pour qu'elle la porte, expressément pour la cérémonie de couronnement. Comme elle se demandait quelles options se présentaient encore à elle, elle remarqua que la tache de chocolat, sur sa robe... non, non, ça ne se peut tout simplement pas...

  • La robe était un faux... une vulgaire copie... Alors qu'elle s'apprêtait à sortir pour demander une explication à son mari... une foule faillit la renverser...


    Un instant plus tard celui-ci arrive... haletant, si beau dans son habit d'apparat de capitaine de la garde de l'Ahau... quelle en oublie sa colère...


    - Femme... reste caché... la ville... est dans un émoi mesuré...
    - Homme... soit prudent nous aurons à parler à ton retour.


    Il est déjà parti. Il allait falloir attendre et barricader la porte.


    Pendant ce temps, les troupes s'organisent et calment la solution... Les fauteurs de trouble... sont purifiés sur le grand autel. Ce qui termine de calmer l'opinion publique et les espions Bordéliques et des CBKs... décident de se mettre au vert quelques jours...


    - Aakab, Aakab, Où est ce que notre grande Prêtresse est encore cachée... Ces jeunes hommes ont définitivement une mauvaise influence sur elle... Il va falloir que je tire ça au clair... nous ne sommes pas des Amazones !


    [A suivre]

    Edited 2 times, last by Yax ().

  • Peu intéressé par les cérémonies de purification, le jeune Waxaklajuun avait plutôt gardé son intérêt sur l'intriguant bâton qui s'était transformé en serpent. Même si la plupart des participants semblaient l'avoir oublié, après la dégringolade du grand prêtre, Waxaklajuun, poussé par sa curiosité, s'était aventuré à s'approprier le bâton. Car le serpent était redevenu bâton.


    Waxaklajuun secoue le bâton, le tord, écoute sa façon de vibrer lorsqu'il en frappe un pierre... inconsciemment, ses pas l'amènent à la rivière. Là, à peine repère-t-il une curieuse nappe de brouillard, en cette heure tardive, que cette dernière semble prendre une forme solide, enrubannée d'ondoiements et de turbulents tourbillons continuant d'envelopper une figure qui prend parole:


    "Je suis Foggy" [ NDLR: de fog, brouillard, en anglais ] " craint de tous et maître suprême."


    Waxaklajuun est plus étonné qu'apeuré.


    "Donne moi le bâton", continue Foggy, sur un ton plus impératif que menaçant, mais plus agricole que militaire, tout à la fois.


    L'esprit de Waxaklajuun disjoncte. Il ne parvient pas à penser à autre chose qu'à un jeu de son enfance, où il lançait un bâton à son chien pour que ce dernier aille le chercher pour le lui rapporter.


    Fuggy regarde Waxaklajuun avec de grands yeux, incapable de saisir si l'inaction de l'enfant est une volonté de confrontation, ou une peur le sidérant sur place.


    "Donne moi le bâton", répète Foggy, d'un ton plus qu'impératif, mais mielleux tout à la fois.


    Waxaklajuun ne bouge pas, ne respire pas.


    "Donne moi le bâton!"

  • Amyrna qui cherchait Waxaklajuun depuis beaucoup trop longtemps pour rester calme vit son fils face à cet étranger. Elle sentait le danger... Elle connaissait les pouvoirs des hommes-ombres de la tribu Balam.


    Le voir ici si près de la ville... si loin de la sienne ne laissait aucun doute sur son implication possible dans les trouble de ce midi... Mais l'urgence n'était pas la tribu aujourd'hui mais son propre sang. Ce même sang qui battait dans ses tempes et qu'elle devait canaliser pour éviter de hurler.


    Elle avait suivit un entraînement intensif, proche des techniques Amazone et elle lança un petit caillou pointu sur son fils qui sorti de sa torpeur pour lentement tendre le bâton à Foggy...


    Une fois ce dernier en possession du baton, il disparu à nouveau dans la brume de façon presque surnaturelle...


    Aakab doit être prévenue... et vite. Il ne s'agit pas d'un événement isolé mais bien d'une infime partie d'un complot plus complexe.


    Waxaklajuun reçu deux minutes plus tard une correction qu'il n'oublierait jamais... pourtant, il était calme.. trop calme... et malgré elle Amyrna se demanda pourquoi son fils n'avait pas fuit.


    [à suivre]

  • Le bâton bordélique lui avait parlé, à lui, Waxaklajuun, à lui! Il était concentré, à écouter l'étrange accent mélodique du bâton, quand le cailloux lancé de par sa mère a tout arrêté. Ce bâton, que disait-il déjà? Il avait tout oublié, et plus il se forçait à se rappeler, plus les souvenirs s'obscurcissaient.



    Le lendemain, intriguée par le comportement de son fils qui ne semblait pas avoir dormi de toute la nuit, Amyrna se décida d'aller au temple d'Itzamna. Peut-être les acolytes qui s'oeuvrent à maintenir le corps et l'esprit des citoyens pourraient être d'une aide quelconque. Après avoir gravi les marches du temple, car ceux qui ne sont affligées que dans leur esprit, par sottise ou autres causes, doivent monter tout au haut, ils demandent audience. Dans l'attente de pouvoir parler à un soigneur, Amyrna observe son fils qui fixe ostentatoirement une amulette accrochée au mur. L'amulette d'Ahaw!



    Subitement, le bras de Waxaklajuun s'allonge, démesurément, et parvient à toucher l'amulette avant que l'amazone Amyrna, sa mère, ne puisse réagir à temps, tant le prestige l'a surpris, elle également. Une frayeur inintelligible, instinctive, innée à tout ce qui vie et qui est conscient, s'empare d'eux. Vraiment peu de temps semble s'être écoulé quand des cris provenant des étages inférieurs se font entendre. L'amulette d'Ahaw a rendu la vie aux bordéliques qui avaient participés, bien malgré eux, à la cérémonie de purification!!! Non, non pas à la façon de zombies, mais bien comme de véritables guerriers, au sommet de leur forme et de l'entraînement reçu, lors de leur vivant. Et ils voulaient se venger!

  • Au contraire, profite-en pour ajouter à l'intrigue, un personnage atypique si il le faut. Exemple: 16-lapin, mort depuis quelques semaine a également ressussité et trouve que son fils, 17-lapin, qui vient justement de lui succéder, ne fait pas un très bon travail pour ce qui est d'assurer la sécurité? Ou est-ce qu'on peut avoir un entre-filet où un des guerriers bordéliques, qui vient de revenir à la vie, qui jette le blâme de sa mort précédente sur un sub-alterne de façon caricaturée? Ce ne sont que des illustrations de possibles continuations. Et plus on est de fous, mieux c'est.

  • @jojobordelique, wollowstone à raison ;)


    @Tous : Désolé je me suis trompé c'était 18-Lapin.


    A peine ceci fait, Waxaklajuun tomba dans un sommeil catatonique... Il fut couché sur un lit et Armyna le laissa aux bon soins des prêtres.


    Dans la ville, les gardes de 18-Lapin avait du mal à contenir les guerriers Bordélique... L'armée régulière sortait de la Pyramide du Jaguar... Aakab criait des ordres dans tous les sens...


    18-lapin sorti de la grande pyramide et prononça une incantation que son père (Jaguar de Fumée) lui avait appris... Un jour, mon fils, tu devras te faire entendre ce jour là... Ceci te sera très utile... mais ce jour là seulement.
    18-lapin avait attendu son heure... et l'heure était venue.


    Il marmonna pendant prêt d'une minute. Et soudain sa voie s'amplifie.... pour couvrir le brouhaha général :


    IL SUFFIT !


    Même les bordéliques hésitèrent un instant avant de reprendre le combat.
    Face à eux, les troupes de Copan ragaillardies par la présence de leur chef se réorganisent.
    La panique des débuts cède la place à une bataille rangée.


    Les premiers blessés étaient amenés au Temple d'Itzamna... ce y compris... le capitaine de la garde.


    [Ben tiens... on allait pas les oublier ceux-ci... à suivre...]

  • Le calme était revenu à Copan,


    Le capitaine de la garde était guéri... L'histoire de la robe lui à coûté 12 semaines d'abstinence de toute sorte et trouvait le temps vraiment long.


    Waxaklajuun était toujours sous surveillance et Amyrna avait repris l'entrainement.


    Les bordéliques qui n'avaient pas fuit les combats reçurent des funérailles guerrières pour apaiser le Dieu Balam... en dehors de la cité cette fois.


    19-Lapin avait demandé à ses architectes de nouveaux plan pour une stèle en mémoire à la victoire le la semaines passée... mais tous cela ne lui suffisait pas... il voulait plus... il voulait marquer définitivement le monde de SA marque...

  • @wollowstone : Pour ton aimable participation à ce petit concours d'écriture un petit cadeau est en route : 100.000 Calcaires ;)


    Merci à toi et n'hésite pas à continuer si le coeur t'en dit (ainsi que n'importe qui passant par ici...)

  • Waxaklajuun Ub'aah K'awiil la rencontre





    Mon crépuscule d’âme, l’instant où je meurs,
    Est aussi sombre et froid que je m’y attendais.
    Mais du fond de ma nuit, j’entends une rumeur,
    Une voix qui traverse le brouillard épais.


    Une voix douce et chaude, grave et apaisante
    Qui prononce mon nom '18-Lapin', qui cherche mon esprit…
    Qui est-il ? Comment a-t-il su ? Suis-je vivante ?
    Ô, viens à mon secours, inconnu, je t’en prie !


    Mon regard se confond avec celui de l’aigle
    Voyageant dans le monde depuis des siècles.
    Il se pose sur une créature allongée dans le noir
    Perdant avec sa vie, tous ses espoirs.


    Je chuchote son nom dans le silence de ses pensées.
    En frôlant son âme toute son histoire m’est comptée.
    Je voix le combat entre l’amour et la mort,
    Et les blessures profondes de l’âme et du corps.


    Je le sens près de moi, sa grande âme si forte
    Plonge droit dans le vide où se trouvait la mienne.
    Son esprit généreux m’enveloppe et me porte
    Et me baigne de l’énergie qui est la sienne.


    Je laisse ton corps fragile et n’emporte que ton esprit,
    Le dépose sur l'Autel de mon royaume ensevelit.
    Reçois par mon pouvoir la puissance de l’infini
    Pour renaître dans ce monde, lève-toi et revis.


    Une vague d’oubli, merveilleuse et grisante
    Capture ma raison, me laissant insouciante.
    Je ne sens plus mon corps, berceau vide et perdu,
    Mais sa voix m’appelle, je m’accroche, éperdue !


    Je donne le souffle de vie à ton corps raffiné
    En replaçant l’âme que j’avais arrachée.
    Je te regarde, endormie, couverte par l’aurore,
    Et doucement, revenir des contrées de la mort.


    Avant d’ouvrir les yeux, je respire le monde
    Et je sens son parfum, comme un musc apaisant.
    Je m’éveille à la vie, reconstruite à présent,
    Dans les bras de celui dont le pouvoir m’inonde.


    D’une brise légère je m’évanouis dans la nuit,
    Emportant avec moi tes mille agonies.
    Je suis ton ange gardien, ton mage sombre,
    Te protégeant chaque instant comme ton ombre.


    Et moi, pleine et ardente d’énergie sauvage,
    Je déploie mes ailes et m’envole, nuage,
    Vers ma chère clairière où m’attendent sans doute
    Mes sœurs de lumière après leur longue route.

  • Confrontation


    Mon œuvre achevée, lasse, sur un vent solaire,
    Je vole rejoindre mes trois sœurs qui m'espèrent.
    Mon âme rêveuse songe à d'autres chimères,
    Loin de l'Homme et des terres.


    Élancées par des souffles encore généreux,
    Quelques notes exaltant de ma lyre infâme,
    S'étiolent, en expiant un son mélodieux
    Qui traverse les âmes.


    Cette musique qui ensorcelle mon corps,
    Qui soudain jaillit, enfiévrant mon tendre cœur,
    Quelle est-elle?
    Qui donc joue ces sensuels accords?
    Qui donc est son auteur?


    Perdu dans mes pensées, mes rêves voient alors,
    Comme une âme Waxaklajuun Ub'aah K'awiil, un présage de malheur,
    Et jouant, encore, ma lyre sort ses accords
    Divins et séducteurs.


    Voici l'antre de cette symphonie si belle.
    Est-ce un temple, un caveau, ce gouffre de noirceur?
    Terrifiant tombeau dont le froid glace mes ailes!
    Sur l'autel gît ma peur.


    Mais quelle est donc cette torpeur qui m'envahit?
    Je ne veux pas ainsi laisser sombrer mon âme!
    Je sais désormais ton nom, ombre qui me nuit!
    Ainsi c'est toi Infâme!


    Ressens, ressens de ces ondes soporifiques,
    Un instant éperdu aux courbes d'une nuit,
    Où ton frêle esprit, d'une pensée onirique,
    Sombrera dans l'oubli!


    Ô quelle infinie tristesse broie mon esprit!
    Des larmes coulent que je ne puis retenir,
    Je perds le désir, mon goût de vivre s'enfuit!
    Seule, à mourir, j'aspire...


    Oh oui sombre dans ce ténébreux cauchemar,
    Toi Huitzilopochtli, te voilà dans les abîmes,
    Perdue; Pleure, pleure, tu n'as plus un espoir!
    Vois!
    Mes pensées t'oppriment!
    Toi vil Désespoir, me crois-tu donc si fragile?
    Fou!
    Tu te dévoiles!
    Toi aussi tu espères?
    Succombe donc à ce chant magique et gracile,
    Qui monte dans les sphères!
    Mais....
    Mais...
    Qu'est-ce?
    Le songe tout d'un coup m'envahit!
    Et mon esprit....
    Allons!
    Il s'enfuit dans les cieux!
    Qu'as-tu donc fait prêtresse des siècles maudits?
    Arg.....
    Arg......
    Je fais le vœu......
    Pauvre démon, envoûté par l'ode lyrique...
    Au Chant du Divin, nul ne peut croire échapper!
    Dans les limbes, te voilà prisonnier, cynique,
    En exil, à jamais!

  • Du plus profond de mon antre millénaire, j'observe

    Les pouvoirs se mettent en place et servent
    Le Bien et le Mal, originelles puissances manichéennes
    Pour qu'il n'en reste aucune, j'entre dans l'arène
    Ah Puch, tel est mon nom de dieu déchue
    Depuis que le Divin m'a reniée, pour tous, j'ai disparu
    Abandonnée des miens, haïe de mon engeance
    Attendant que sonne l'heure de ma vengeance
    Dépossédée de ma mission pour avoir aimé l'ennemi
    J'aurais renoncé à tout pour lui mais il m'a trahie!
    Il a laissé en moi le fruit de notre idylle
    De mes entrailles en est sorti l'être le plus vil!
    Autrefois Messagère
    Céleste j'accompagnais mes soeurs
    Aujourd'hui je nourris envers elles de vives rancoeurs
    Initiatrice d'amours naissantes, protectrice de la passion
    A présent, je n'aurai de cesse de répandre la déception
    L'amertume guidera ma main vengeresse
    Elle étreindra les coeurs emplis d'allégresse
    Pour les pétrifier, les réduire à néant
    Ainsi ils sauront tout ce que je ressens!
    Je contrerai l'Oeuvre, la Destinée des Messagères
    Détruirai leurs bienfaits pour qu'aucun ne prospère
    Sur les visages couleront des pluies de larmes
    Le moment est venu, je prends les armes!
    Ma magie noire ensorcellera les âmes
    Je jetterai des sorts et planterai ma lame
    Combattrai chaque guerrier qui me défiera
    Ma fureur sanguinaire prendra fin avec leur trépas
    Guerrier maléfiques,
    Messagères du Divin
    Tous devront périr, tel est mon dessein
    Les forces originelles ainsi fragilisées
    L'ordre de l'Univers en sera bouleversé
    Je suis une fée noire, magicienne émérite
    J'anéantirai l'amour par d'ancestraux rites
    Ah Puch,
    souvenez-vous de mon nom
    J'apporte le chaos par la désillusion

  • Kukulkan (Dieu de la résurrection )




    Ma naissance rime avec le commencement de la galaxie
    Lorsque les astres se heurtèrent lors du début de la vie.
    Enfant caché du dieu Jupiter et de la déesse Déméter
    Je suis le secret bien caché des dieux déposé sur la terre.
    Mon pouvoir égale celui de la création de l’univers,
    Capable de contrôler les vents,
    les étoiles et les mers.
    En moi s’écoule le sang divin et précieux de l’éternel,
    Me chargeant, en son nom, de répandre l’amour originel.
    Je suis le mage Tepeu, fait de bonté et amour.
    A travers ma magie blanche je prouve ma bravoure.
    Combattre les ténèbres est ma plus grande quête
    Les chassant jusque dans leurs âmes comme des bêtes.
    Capable de lire dans les moindres pensées occultées,
    J’exauce les prières des pauvres enfants abandonnés.
    Mes yeux sont faits de poussières d’étoiles perdues
    Et me permettent de scruter les esprits déchus

  • Quote

    Alors là tout d'abord bravo... oui vraiment... c'est de toi ? Tout ? C'est bien écrit...Je suis épaté.. Merci Djo File


    19-lapin se réveille... trempé... la nuit... Meztli... un message des abysses... Je suis... je suis Divin...


    Dans l'aube le rire entre folie et exultation de 18-lapin réveille toute l'aile ouest des appartements royaux.


    Aakab et Armyna arrivèrent dans la chambre en courant, éveillées bien avant l'aube pour préparer la venue au monde du Dieu Soleil comme tous les matins amenant avec elle les senteurs boisées des herbes cérémonielles.


    Il a eu une vision... je savais que tous ces évènement accéléreraient le processus... mais si vite...
    19-lapin ne voyaient pas les deux femmes à son chevet... ses yeux étaient encore tournée vers un lieu qu'elle ne pouvaient voir... (J'ai trop lu Dune ;))


    Armyna chuchote car elle sait que la transe ne durera pas très longtemps...


    - Il y a-t-il des risque ?
    - Il y en a toujours...
    - Appelle moi au besoin... je vais vérifié si des curieux ne sont pas tenté de venir voir ce qui se passe ici... on ne doit pas le voir comme ça... pas encore.

    Edited once, last by Yax ().